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croire ou pas - Page 3

  • Le ''péché'' dans nos vies

    S'il est une pratique tombée en désuétude dans le catholicisme de nos régions, c'est bien la confession dite ''auriculaire'', murmurée de bouche à oreille dans le secret d'un confessionnal, à genoux, à peine audible (je parle par expérience) aveu fait à un prêtre, connu ou inconnu, à travers une grille préservant l'anonymat du pénitent et du confesseur, pratique du catholicisme, ignorée du protestantisme. Il existe bien encore des confessionnaux dans les églises mais ils ne sont plus là que comme éléments du décor, objets de curiosité, organes témoins d'un autre temps... Serait-ce que le péché soit passé de mode ?

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  • Croire en qui ou en quoi ?

    Une sœur de ma femme me confie : « Personnellement je ne crois pas du tout en Dieu. Je crois en un homme nommé JESUS qui était sur terre comme nombre d'hommes et qui s'est donné jusqu'à en mourir pour nous donner une voie à suivre c'est à dire l'amour dans tout ce que peut comporter ce mot. » Que répondre à cela, en toute honnêteté et sans pratiquer la langue de bois ?

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  • Message de Pâques 2020

    Né un lundi saint et baptisé le même jour, étais-je prédestiné ? Car la première semaine de mon existence fut une ''semaine sainte''. Il est vrai qu'à cet âge tendre nous étions tous et toutes purs de toutes pensées mauvaises. A dire vrai nous ne pensions pas, nous ressentions simplement les choses. Nous ne communiquions que par braillements pour exprimer le besoin de nourriture ou un inconfort quelconque.

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  • Nostalgie...

    Il est bientôt 4 heures. Réveil matinal au sortir d'un rêve qui me renvoie à ma jeunesse. Maman s'affaire en bas, quand tout le monde dort encore, et pourtant elle nous a quittés il y a plus d'un quart de siècle ! Il n'empêche, elle est bien là. Je descends et elle me confie dix euros, à moins que ce ne soit dix francs, pour aller chercher du pain pour le petit déjeuner et de quoi donner à manger aux chats qui réclament leur pitance. Je cours le long du trottoir jusqu'à la supérette au bout de la rue. Tiens je ne savais pas qu'il y en avait une rue Obert à Wambrechies. Je cours. Je suis encore un jeune homme alors que j'arrive à mon quatre-vingt quatrième printemps ! Magie des rêves qui entremêlent le passé et le présent, qui nous font retrouver notre jeunesse et revivre des êtres chers qui nous ont quittés il y a bien longtemps parfois.

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  • Le hasard d'une rencontre

    Mon fils part en commission. Il démarre son scooter, regarde à droite mais pas à gauche et s'engage sur la chaussée. Crissement de freins et boum, c'est le choc, léger heureusement, avec une jolie voiture rouge. Dépité, il se sait dans son tort et vient demander mon aide. La jeune conductrice, très zen quant à elle, s'installe sur le muret pour remplir le constat amiable. Cependant, comme il fait froid et que le soir tombe, je l'invite à entrer au chaud dans la maison.

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  • Une histoire d'amour peu banale

    " De la plume de Jean Dupont, un livre sur une histoire d'amour peu banale

    Aubry-du-Hainaut – Samedi après-midi, au rayon librairie d'Auchan Petite-Forêt, un homme, plutôt âgé, est assis à une petite table, à demi caché par les deux piles du livre qu'il dédicace. Une dame passe, en prend un, le retourne et en lit le résumé. « Ca doit être une jolie histoire » dit-elle en le reposant. « C'est essentiellement une histoire d'amour » lui répond Jean Dupont, l'auteur du livre. Il dit qu'il a eu deux grâces (1) dans sa vie : celle d'être ordonné prêtre, un jour de décembre 1963, et celle, dix ans après, d'épouser Cécile qui lui avait dit qu'elle l'aimait d'amour. Une double fidélité dont il vit toujours aujourd'hui, alors même qu'il est veuf depuis 15 ans, qu'il a 84 ans, qu'il habite Aubry-du-Hainaut et qu'il a trois fils, tous âgés d'une quarantaine d'années. C'est toute une vie.

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  • Nos regards se tendaient la main...

    Mardi 18 février 2020 – 3 h. du matin...

    Hier soir, après avoir appris que je participerai à un salon du livre, une de mes filles de cœur m'a envoyé ce sms où elle mélange le français, l'anglais et l'italien : « Dear Daddy scrivatore, je suis positively ravie per te ! Tu vas peut-être lire certains passages à haute voix ? » Cela m'a perturbé car je ne me voyais pas très bien dans cet exercice. Cela a dû me travailler cependant car je me suis réveillé en pleine nuit, me demandant quel passage je privilégierais dans cette éventualité. N'arrivant pas à me rendormir, je me suis mis au travail et à mon clavier d'ordinateur par la même occasion, considérant qu'il s'agissait là encore d'une de mes ''bienheureuses'' et fécondes insomnies.

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  • Errances,,,

    « Je suis de nouveau en errance » me confie une amie très chère. Elle a effectué plusieurs aller et retour de confessions chrétiennes en judaïsme pour se fixer finalement dans notre communauté protestante libérale. Et voici que, de nouveau, elle ressent un malaise spirituel, existentiel, dans notre famille. D'aucuns qualifieraient ses errances successives d'instabilité, et certains l'ont fait. Pour ma part je mets cette insatisfaction récurrente sur le compte d'une soif d'absolu, d'une recherche d'idéal, inaccessible ici-bas, et qui ne peut se contenter de réponses, spirituelles certes, mais toujours marquées du sceau de notre imperfection humaine congénitale.

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  • Prolonger la vie... pour quoi faire?

    Il y a quelques années, suite à une analyse de sang, je me félicitais de mes bons résultats. Mon amie médecin me fit alors remarquer que sans la prise de médicaments journalière, observée depuis des années pour combattre l'hypertension, les choses seraient différentes. J'en ai conclu que, peut-être, je ne serais plus de ce monde... Elle ne m'a pas démenti !

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  • Noël 2019 ?

    Lorsque j'étais enfant, la magie de Noël opérait encore. Il y avait la crèche familiale installée par mon père sur le buffet de la salle à manger. Il y avait surtout l'imposante crèche de Noël qui occupait tout le fond de l'église paroissiale, côté droit. Des personnages grandeur nature, l'enfant Jésus apporté solennellement par le curé aux douze coups de minuit à la procession d'entrée de la messe de la nativité aux accents du ''minuit chrétiens'', et l'ange qui inclinait la tête en remerciement quand on glissait une piécette dans la tirelire qu'il présentait. A présent la magie m'opère plus. Je ne vibre plus à Noël et je me sens même quelque peu étranger à ces festivités, bien paganisées de nos jours il est vrai.

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