Surprise hier matin, Denise, ma belle-sœur qui tient un gîte en Normandie, me demande si je peux héberger pour la nuit une touriste néerlandaise de retour chez elle après un séjour en Bretagne. J'accepte avec joie, toujours heureux de rencontrer d'autres personnes qui viennent rompre mon train-train quotidien. Elle pourra dormir dans le chalet installé au fond de la pelouse, derrière le sorbier et je ferai ainsi l'expérience d'offrir un B&B (Bed and Breakfast), offrir, car je n'ai nullement l'intention d'en recevoir une quelconque rétribution. Marianne, puisque c'est ainsi qu'elle se nomme, ne sera pas une cliente mais une invitée.
croire ou pas - Page 2
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Une nouvelle tranche de vie...
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Des nouvelles de la maison d'édition
Comme annoncé dans le planning reçu après la signature du contrat, la maison d'édition Jets d'Encre m'a envoyé aujourd'hui le corrigé de mon manuscrit ''Cécile mon amour et autres écrits''. Il me faut maintenant le relire soigneusement pour reporter les corrections sur le texte original et juger de l'opportunité ou non de certaines d'entre elles. Ensuite je réexpédierai le tout pour le 24 août avec la mention ''bon à maquetter'', à la reprise des activités de l'éditeur après une coupure de trois semaines pour les congés annuels.
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Appel intérieur et Vocation extérieure
Mardi 21 juillet 2020, 3 h.15, encore une de mes ''bienheureuses insomnies''. Je m'installe à mon clavier d'ordinateur pour un bon bout de temps... Ces jours-ci j'ai retrouvé au fond de ma serviette bleue, héritée de mon épouse et marquée du titre d'une revue pour catéchistes ''Points de Repères'', un bouquin intitulé ''Le Conseil Presbytéral''. Il m'avait été remis il y a plusieurs mois par le pasteur de la paroisse après qu'il m'ait proposé de participer au Conseil Presbytéral local qui doit être renouvelé en septembre prochain. A cette demande j'avais opposé mon âge, 84 ans, et la diminution d'énergie que cela entraîne. Il a balayé ces réserves - je ne me rappelle plus exactement en quels termes - et je lui ai fait confiance en donnant mon accord. J'ai reçu cette demande comme un appel, une vocation, dans la droite ligne de tous les appels intérieurs et subjectifs, ressentis ponctuellement tout au long de mon existence, et des appels objectifs, des vocations proprement dites, qui m'ont été adressés officiellement par des responsables de l'Eglise à laquelle j'adhérais. Tous ces appels, je les intériorisais comme des appels directs de Dieu.
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La pensée de la mort...
La pensée de la mort m'a toujours été familière. En témoigne un épisode de mon enfance que je n'ai pas consigné dans mon autobiographie, et que je n'ai jamais confié à personne jusqu'à ce jour. Il y avait tant de choses à dire ! Une douleur à l'arrière droit du crâne et un mal de tête persistant depuis deux jours, conjointement avec le décès et les funérailles récentes d'une sœur qui m'était chère, m'ont ramené, mon grand âge aidant, à cette pensée de l'inéluctable fin de vie.
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Elle m'invite à danser !
Une de mes sœurs, très chère à mon cœur, arrive en fin de vie, entourée de ses deux filles et de ses quatre petits-enfants. Toute sa vie elle a gardé une vénération pour Marie, la mère de Jésus. Elle était particulièrement sensible aux reproductions de ''Vierge à l'enfant'' comme de toutes représentations de jeunes mamans tenant un petit dans ses bras. Aussi je n'ai jamais manqué de lui en offrir quand j'en avais l'opportunité, comme au cours d'un séjour en Grèce avec un de mes fils. Nous nous sommes rendus sur le site des Météores et avons pu visiter un atelier de peintre d'icônes.
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Veillée d'armes avant le passage
Un peu d'histoire concernant la chevalerie dans Wikipédia...
« Au 12e siècle, les adoubements sont souvent précédés d'une veillée d'armes dans une chapelle. Le futur chevalier doit entendre la messe et communier. Ses armes lui sont remises après avoir été bénies par un ecclésiastique. L'Église tente peu à peu d'imposer à l'idéal chevaleresque des valeurs religieuses. » Par la suite cette expression s'est appliquée à des veilles d'importants faits d'armes, campagnes ou batailles, préparés dans le détail. Ensuite, plus largement, elle présidait à tout événement de la vie, important voire décisif, nécessitant préparation, attention et concentration d'esprit. C'est ainsi qu'au moment de partager le mini-journal qui suit, préparation et conclusion d'une ultime visite à une de mes sœurs en fin de vie, cette expression m'est venue à l'esprit pour rendre compte de l'importance de cette démarche et de l'impact que j'en ai ressenti.
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Sexualité et érotisme
Première réaction sur mon manuscrit...
Elle me vient de mon ami médecin en retraite qui en assure la première relecture. Il m'avait rendu le même service pour mon autobiographie ''Le chèvrefeuille et le coudrier''. Il a donc un préjugé favorable. Bien que n'étant arrivé qu'à la troisième poésie, ''Boulevard de la liberté'' à la page 10, il me donne déjà sa première impression. Je retiens cependant son appréciation et son interrogation qui sont le point de départ de cette nouvelle note sur mon blog, et constituera par la même occasion l'ultime ajout à mon manuscrit sous la rubrique ''L'amour humain''. Voici ce qu'il vient de me communiquer : « Texte original et enthousiasmant, arrivé à la page 10 une question a priori : est-ce que tu abordes la question de la sexualité et de l'érotisme ? » Par principe, je ne veux pas éluder les questions qui me sont posées, d'où qu'elles viennent et quelles qu'en soit la teneur. Je vais donc m'efforcer d'y répondre ce matin sur mon blog et cette réflexion étoffera ensuite mon manuscrit.
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Je vous salue Marie
Il y a belle lurette que j'ai délaissé la piété mariale, comme lorsque, adolescent, je récitais le chapelet en m'endormant dans mon lit de pensionnaire à Pédago. Je ne prie plus Marie, mes pensées s'adressent directement au Dieu-Père, cependant il m'arrive de prier avec Marie. A ce propos, je veux vous partager ce matin ''Rosaire'', un très beau texte de Francis Jammes, mis en musique et chanté par Georges Brassens sous l'intitulé ''La prière'', mais plus connu sous le titre ''Je vous salue Marie''
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Homosexualité et foi
Lettre à une amie au nouvel an 2017, toujours d'actualité
Chère amie
Depuis que nous nous sommes rencontrés et que tu m'as confié ton homosexualité, j'ai souhaité prolonger cet échange rapide en te disant pourquoi et comment je considère avec respect et compréhension le fait d'aimer une personne du même sexe, en dehors de ce qu'il est convenu d'appeler ''la norme'', comme si, en matière d'amour entre personnes, le genre humain se partageait entre gens normaux et anormaux.
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Et après cette vie ?
Un ami m'a écrit : « Je voudrais te poser une question au sujet de la religion protestante : y a-t-il, comme dans la religion catholique, l’existence du paradis, des limbes, du purgatoire et de l’enfer (l’enfer étant la damnation éternelle, c’est-à-dire l’atroce souffrance éternelle, analogue à celle d’être brûlé vif sans fin) ? Cette question en présuppose une autre ; notre existence se poursuit-elle au-delà de notre mort physique ? Cet ami est médecin et son fils s'est donné la mort il y a huit ans. Sa question est-elle purement intellectuelle, ou, plus profondément, n'est-elle pas plutôt existentielle, traduisant une angoisse et une profonde espérance : le retrouver un jour, où ? Quand ? Comment ?