Certains d'entre vous se sont étonnés de mon silence prolongé, et pour cause… J'ai fait récemment une très mauvaise chute à mon domicile, un de ces ''accidents domestiques'' dont il faut toujours se méfier, et je suis loin d'en être quitte !
Le samedi 14 novembre à 4 heures du matin, réveillé par une envie pressante et négligeant d'allumer la lumière, j'ai voulu me rendre aux toilettes. Pas une expédition, seulement 3 marches à descendre, mais j'ai raté la première et fait un vol plané, tête en avant contre le mur en face puis sur le carrelage du couloir. Cascade involontaire avec pour résultat un éclatement du cuir chevelu au sommet du crâne (4 agrafes) et de la peau sur la tempe droite (23 points de suture, ouille!), un hématome au cerveau, énorme hématome côté droit du visage et un peu partout sur les membres, fracture d'une vertèbre cervicale et de deux côtes juste en dessous du cou (pose d'une minerve et d'un corset dorsal jusqu'en fin janvier au minimum). Bref, je ne me suis pas raté !
Je vis avec un de mes fils François, 43 ans, célibataire, salarié des Papillons Blancs, l'auteur du dessin de couverture de mon second livre. Réveillé par le boucan et choqué par le spectacle (grosse flaque de sang autour de la tête), il a eu cependant le réflexe d'appeler le 15 et un quart d'heure plus tard une ambulance m'a emmené aux urgences de l'hôpital de Valenciennes. J'y suis resté du 14 au 25 et j'ai dû y retourner pour des examens complémentaires du 1er au 4 décembre, et d'autres examens sont en vue...
Fortes douleurs bien entendu, atténuées par des anti-douleurs, bloqué dans bien des mouvements par la minerve et le corset et les piques de douleurs consécutives au moindre faux mouvements Mais je suis bien entouré par François et son frère Jérôme (41 ans marié 2 enfants) qui demeure à 3 ou 4 km, des aides ménagères et aides soignantes, des ami(e)s et des voisins compatissants. Des moments de blues bien évidemment, mais le moral est bon dans l'ensemble. Je l'ai échappé belle, le moment de rejoindre Cécile n'était pas encore arrivé, mais c'est un rappel à l'ordre, à moi d'en retenir la leçon.
Je suis donc confiné pour de bon et je ne puis retourner au temple pour participer au culte avant longtemps mais je sais que des amis donnent de mes nouvelles. Près d'une semaine après mon retour je puis de nouveau utiliser mon ordinateur pour trier les mails reçus et publier de nouvelles informations, comme ce matin.
Amitiés à tous... et soyez prudents ! Jean.