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Dernières lignes droites...

Des jours, des semaines et des mois, le temps s'écoule inexorable. Demain ne sera pas hier. L'à venir n'est pas encore là, par définition, et l'on ne sait ce qu'il sera. Cependant on continue de faire des projets. Ce sont eux qui nous maintiennent en vie. On se projette dans un futur sans savoir ce qui nous adviendra. Mais la vie cesse quand cessent les projets.. Je sais que j'en arrive aux dernières lignes droites de ma vie et de mes projets. Cependant je ne renonce pas. Tant qu'il y a de la vie...

Dernière ligne droite dans mon retour à une vie normale... Hier matin première sortie en autonomie depuis ma chute du samedi 14 novembre dernier, après bientôt trois mois d'un confinement involontaire et sans lien avec la pandémie actuelle, sortie qui m'a épuisé mais m'a procuré un bon sommeil le soir. La semaine passée j'avais un rendez-vous au CHR de Valenciennes avec un neuro-chirurgien qui m'a délivré une ordonnance pour retirer une minerve souple en pharmacie. J'y suis donc allé hier. Aller et retour en bus, un peu de marche pour déposer un courrier à la poste et me rendre à la pharmacie. Retour à la maison le cou étroitement serré dans un large collier noir à peine plus confortable que mon ancienne minerve. Heureusement je peux le retirer pour manger et dormir, ainsi que deux fois deux heures dans la journée, ouf ! La suite des opérations : une radio ''dynamique'', en remuant légèrement la tête pour vérifier si la fracture ne bouge pas en même temps, sinon on pourra se passer définitivement du collier, le chapitre de la malencontreuse galipette dans l'escalier sera clos. J'imagine que l'on me prescrira des exercices de rééducation pour remuscler le cou. Ah oui : le spécialiste m'a recommandé en outre de sortir marcher sur la base de une heure tous les jours. Ma sortie d'hier a démontré qu'il fallait y aller très progressivement. Où est le temps où je pouvais effectuer une marche sportive de plus de deux heures d'affilée ! Mais ça c'était avant, comme dit la pub...

Dernière ligne droite également dans mes projets d'écriture... Avant-hier une coup de fil de la mairie de Wambrechies, ma commune d'origine et de jeunesse : proposition d'une rencontre littéraire en juin ou septembre dans une salle du château de Robersart qui a abrité mes années d'école primaire. Un retour aux sources pour présenter mes deux ouvrages, surtout le premier, je pense. Séance de dédicace, présentation, lecture de passages par moi et des personnes de l'assistance, échange avec le public. A mon avis cela tournera surtout autour de l'évolution de la commune essentiellement rurale autrefois et désormais devenue résidentielle à 7 km de Lille. Parmi les plus âgés je retrouverai peut-être des visages connus. J'espère que la pandémie n'y mettra pas obstacle. Merci à Manon Brunet du service culture, cheville ouvrière de ce beau projet.

Avant-goût d'une dernière ligne droite, le déménagement de François en foyer logement à Denain... Lundi prochain mon fiston qui vivait jusqu'ici avec moi va me quitter pour un stage d'essai d'une semaine au foyer logement qu'il devrait rejoindre pour de bon dans le courant de l'année, dès qu'une place sera libre. A bientôt 85 ans, étant moi-même dans la dernière ligne droite de mon parcours de vie, nous avons réalisé en famille qu'il ne faudrait pas lui ajouter au traumatisme de mon départ quand mon heure sera venue, celui de se retrouver seul le temps de trouver un placement. Il en est bien d'accord et ces dispositions le rassurent. Là-bas il sera en pays connu. Le responsable du Foyer est l'éducateur qui l'épaule dans ses projets de dessins et de BD et qui l'a accompagné déjà quatre fois au festival d'Angoulème pour y recevoir un premier prix. Ce sera aussi un grand changement pour moi et hier une amie s'en inquiétait. Cependant je ne serai pas isolé pour autant. Mon plus jeune fils demeure à quelques kilomètres avec sa femme et leurs deux enfants, sans compter de très nombreux amis et connaissances, et bien des correspondants par courriels. De plus ce mois-ci verra sans doute la sortie de mon troisième ouvrage regroupant une centaine de lettres écrites par un oncle missionnaire en Afrique, adressées à sa maman dans les années 30. Ce projet a été mis en veilleuse depuis novembre, et pour cause, mais je vais m'y remettre sous peu.

Et après ? On verra bien, d'autres projets se présenteront peut-être... Amicalement. Jean.



 

 

 

 

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